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« Des dégâts du gel visibles dans les 24 heures sur les arbres fruitiers »

À partir de la floraison, plus le stade est avancé, plus le risque de dommages causés par le gel est important.

Les pertes pourraient être importantes dans certains secteurs en fonction de l’avancée des stades et des moyens de protection mis en place.

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En ce début de semaine, les risques de pertes liées au gel sur les arbres fruitiers ayant dépassé la floraison sont significatifs sur certaines régions. « Les matinées les plus difficiles de cet épisode de gel agricole seront lundi, mardi et mercredi avec de nombreuses incertitudes sur la couverture nuageuse », écrivait sur X Serge Zaka, agroclimatologue.

Des dégâts possibles dès –0,5°C

« Globalement, à partir de la floraison, le risque de dommages s’accroît, explique Pascal Delon, conseiller en arboriculture à la chambre d’Agriculture du Gard. Le seuil de dégâts peut alors se situer aux alentours des –2,5°C, voire des –0,5°C si le stade est très avancé (petits fruits), ce qui est le cas pour certaines espèces et certaines régions. »

Pascal Delon, conseiller en arboriculture à la chambre d’Agriculture du Gard. (©  Pascal Delon)

« Les dégâts peuvent alors s’observer très rapidement : en laissant passer 24 heures, on peut constater l’étendue des pertes, avec des feuilles et des fruits crevassés et abîmés par le changement d’état de l’eau qu’ils contenaient, complète le spécialiste. Il n’y a dans ces cas aucune solution de rattrapage. Seule l’éventuelle assurance contractée par le producteur pourra compenser les pertes économiques. »

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